Qui, quelle société sort indemne de cette période dite de « confinement » : Personne !!

Que l’on ai « tiré son épingle du jeu » ou bien que l’on ai plutôt sombré ; la donne a évolué, la donne a changé.

personne ne peut dire : « cela ne m’a rien fait »

 

Dans un sens comme dans l’autre, c’est une période qui aura marqué beaucoup de gens.

  • Certains ont découvert en eux la peur de la maladie, s’étendant à la peur de l’autre, et c’est une éventualité qu’il faudra ne pas oublier concernant les collaborateurs qui reviennent.
  • Pour d’autres, plus fatalistes ou plus sereins face à cette pandémie, ils pourront avoir été choqués par le jugement et les délations répétées qui ont eu lieu auprès des autorités : c’est un choc aussi de se rendre compte que le voisinage n’est pas un bisounours mais plutôt un corbeau.
  • Ceux qui ont travaillés et ont vécu une période pleine de dualité : avec la peur d’un côté, de la reconnaissance de l’autre et parfois des rencontres brutales et négatives. Impossible de ne pas avoir un effet boomerang au sortir d’une telle période intense psychiquement et émotionnellement.
  • Ceux que la vie dans leur « grotte » a révélé à eux même: nouveau dans un monde ancien dans lequel il faut retourner.

 

Le télétravail ? sa pierre à l’édifice !

 

Le télétravail était extrêmement frileux en France jusque-là !!! Les dirigeants de services n’ont pas la confiance, ils n’ont pas non plus les clefs pour manager à distance des personnes en télétravail.

ET, hop, d’un coup, la majorité du personnel en télétravail.

Et là aussi il y a eu à boire et à manger :

  • Entre ceux qui ont dû gérer leurs enfants en bas âge en même temps que les réunions virtuelles répétées sur un coin de bureau entre la biscotte et les doudous !
  • Ceux qui ont découvert le plaisir que cela pouvait être et notamment aussi leur niveau d’efficacité accru dans de telles conditions : pas de trajet de 1h matin et soir ! Pas de pause avec les collègues, rituel social obligé ! possibilité de répartir l’activité sur une plage horaire plus longue tout en gardant un niveau de stress et de fatigue tout à fait gérable et constructif !
  • Ceux qui ont clairement réalisé que ce n’était pas leur « tasse de thé » car ils n’aiment pas mélanger leur espace de repos avec leur espace d’activité professionnelle et qu’ils le vivent assez mal
  • Ceux qui ont un grand besoin de voir des gens et n’ont pas pu satisfaire ce besoin sans prendre en compte le traumatisme vécu qui reste en sous couche.
  • Ceux au contraire qui ont vécu ce temps béni de retour à soi même et prient pour qu’il dure encore un peu . Il faudra éviter le gros choc du retour dans le « monde » pour ceux la

 

Pleurer ses morts !

 

Et il y a les personnes qui ont malheureusement eu à prendre la mort en compte dans leur entourage !! Psychologiquement beaucoup de violence vécue :

  • Les gens sont bien souvent morts seuls ! et c’est un gros vecteur de culpabilisation et de souffrance pour leurs proches
  • Les dispositions prises pour les obsèques étaient tellement restreintes que beaucoup n’ont pas pu dire le « au revoir » qui permet tant de libération
  • Les familles proches n’ont pas pu être confortées ni soutenues par le cercle de leurs propres proches
  • Et encore et encore …

L’etat d’esprit et la vision de la vie pour ces gens à pris un choc et leur retour aux activités professionnelles se fera forcément avec une approche autre.

 

Le retour des employés !

 

Dirigeants et leader :  Observez, écoutez, demandez !

Vous risquez de voir des comportements nouveaux chez certains ! Pas toujours facile à comprendre !

Certains auront clairement un grand besoin d’aide, voir d’accompagnement.

 

Une scission entre les adeptes du « j’ai peur de tout et tout le monde » et les « Continuons de vivre normalement » risque de se creuser vicieusement.

 

Ne laissez pas les nouveaux soucis se « mettre sous le tapis » : c’est le meilleur moyen pour que cela vous « explose au nez » plus tard.

 

Vos gens ont vécu des choses positives et d’autres négatives pendant cette longue période.

Certains vont avoir découvert de nouveaux buts à leur vie et d’autres seront pressés du « retour à la normale ».

 

Les peurs ont été exacerbées, révélées, vécues ou refusées pour certains ! il faut en tenir compte.

 

Si le « bien-être » de vos employés n’était pas encore sur la table des projets à court terme ! ce petit virus qui à arrêté le monde vous y oblige a présent car entre les prises de conscience et les peurs des gens, c’est une nouvelle manière d’avancer qu’il va falloir trouver ensemble.

 

Ensemble avançons vers le mieux.

RELAXaction
logo coach bien-être